Soufyan et Elkotbiya ont trouvé, suite à l’expérience Camp America, qu’ils avaient beaucoup de choses en commun. Ils sont partis tous deux avec The French American Center en Amérique. Voici leur histoire!
I have a dream, an american dream !
Il était une fois, dans une ville française, un homme, qui se prénomme Soufyan, rêvant d’aventures et de voyages. Il regardait à l’ouest, de par l’horizon, aussi loin que son regard portait. Aussi loin qu’il pouvait s’en remémorer, il désirait se rentre aux Etats-Unis. Pays, qui depuis ses débuts, a toujours représenter un rêve pour ces migrants en quête d’une terre d’accueil. Mais voilà, l’océan était là, immense et insurmontable se dressait le mur de l’Atlantique.
De ses frêles et uniques forces, notre bonhomme ne pouvait concrétiser ses espérances. La marche était trop haute, le défi trop ambitieux. Mais comme souvent dans les histoires qui nous sont contées, la Fortune vint en aide à Soufyan. C’est à tout hasard qu’il fit la rencontre du personnel de French American Center de Montpellier. Sentant sa chance se profiler, son destin l’appeler, il postula au programme de Camp America.
Et se fut le début de son rêve qui prenait vit. Tout alla vite, et il ne s’aperçut de tout cela qu’en atterrissant à Boston. Son séjour de quatre mois chez l’oncle Sam fut le lieu de rencontres et de partages plus qu’enrichissants. Mais, ceci ce n’est pas cette histoire qui le contera. Soufyan, donc, revint en France, les souvenirs plein la tête, enivré par l’extase qu’il venait de vivre. Ici, la frontière entre réalité et rêve s’estompa, il était dans un entre-deux, entre deux mondes, entre deux cultures.
Mais cette enthousiasme restait vivace, et transpirait dans ses conversations avec ses amis. Une en particulière fut séduite par ses tableaux d’ailleurs, ce fut Elkotbiya. Mais, pour elle, ce rêve paraissait complètement irréalisable, inconcevable, hors de sa portée. Ce n’était sans compter sur la joie de vivre, communicative, de Soufyan, qui rendait comme vivants ses souvenirs.
Une chose en entrainant une autre, Elkotbiya, à son tour se retrouva sur la côte Est des USA. S’ensuivirent une myriade de souvenirs qui demeureront impérissables pour notre jeune héroïne.
A son retour, à Montpellier, Elkotbiya et Soufyan, ayant vécu la même expérience, mais en parallèle, n’en discutèrent que d’avantage. Être au pied de l’Empire State Building, mais chacun en son temps, selon sa sensibilité propre les amenait à comparer leurs impressions pour chaque situation.
Au fil du temps, se créait, à posteriori, une mémoire commune, partagée, donnant l’impression à une tierce personne qu’Elkotbiya et Soufyan avaient voyageaient ensemble. On pouvait, sans peine, se les imaginer, main dans la main, se baladant sur le Brooklyn Bridge, dégustant une glace devant un soleil couchant sur les plages de Coney Island.
C’est, surement en partie, cette sensation de communion, de mémoire fusionnelle qui rapprocha nos deux amis. Et de simples camarades, ils en devinrent de plus en plus proches. Jusqu’au jour, où l’idylle aidant, ils finirent par se marier et eurent beaucoup d’enfants. Aujourd’hui, ils désirent, de tout leur cœur, vivre cette expérience, ensemble, en famille, afin de transmettre cette joie au fruit de leur amour!
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