Rencontrer Patrice Palacio, c’était comme rencontrer le Gustave Courbet de nos temps. Il est exactement comment j’aurais imaginé Courbet; humble, abordable, mais d’une telle sincérité qu’on pourrais presque le dire ‘innocent’ face au monde qui l’entoure. Il ressemble même beaucoup, physiquement à Courbet. Il a l’air pur et pragmatique, simple et réaliste. “Je ne suis pas là pour m’amuser!” me dit il, en me montrant l’ampleur de son industrie dans son atelier rempli jusqu’aux poutres.
Patrice Palacio est clairement un artiste très prolifique. Il produit chaque jour, porté par ses nouvelles idées, explorant et inventant de nouvelles techniques comme le “Fragmental Art”, les pixels, les arrêts sur image en noir et blanc entre autres.
Artist engagé, comme son prédécesseur, Palacio fait de l’art contemporain social. De la violence faite aux femmes, aux ravages du port d’armes aux Etats Unis, à la guerre, aux injustices sociales et à la religion,il ne recule devant aucun thème. Très sensible, à la souffrance dans notre société Il avoue qu’il doit choisir avec soin sa lecture car il pourrait presque être déstabilisé par la puissance de ses réactions. Cette empathie donne une troisième dimension à son art.
Palacio jongle entre les thèmes qui l’intéressent, armé non seulement de son pinceau et de sa toile mais de son talent, de son innovation et d’une grande ouverture d’esprit. Personne ne pourrait imaginer, en le croisant dans les rues de Montpellier, qu’il s’agit d’un artiste de renommée internationale. Modestie et approche pratique à son travail en opposition à l’image standard que nous avons d’un artiste: dans son studio, le grand espace est parfaitement organisé à la production et au rangement de son œuvre.
Pour moi, une partie du puzzle semble s’emboiter lorsque je découvre son travail dénonçant la violence domestique, ses protestations contre la NRA ou lorsqu’il expose l’injustice sociétal tout en montrant la beauté de Manhattan, la poésie de Laurel et Hardy, le talent de Jackson Pollock. Nous avons trouvé là, le portrait de la société Américaine, dans toute sa complexité, qu’il nous fallait pour illustrer notre approche de l’échange Franco-américain.
Sans jugement, sans tirer de conclusions hâtives, l’échange culturel devrait être un voyage de découverte mutuelle. La vie d’une association doit être d’offrir des opportunités de vivre et d’apprendre ensemble. Depuis 1991 nous avons ouvert des portes aux habitants de Montpellier dans le but de créer des liens et de promouvoir la compréhension mutuel par l’ouverture d’esprit. Je suis ravie de vous inviter à découvrir l’œuvre de notre propre Courbet des temps modernes sur le sujet des États Unis.
La « Semaine des 25 ans de l’association French American Center » du mardi 17 au vendredi 20 mai 2016 à la Maison des Relations Internationales.
Mardi 17 Mai à 19h00 – Vernissage d’un exposition sur le thème de l’amitié Franco-Américaine. Apéritif et présentation. (Entrée Gratuite).
Du Mercredi 18 au Vendredi 20 Mai – Exposition – (Entrée Gratuite) – et permanence pour information de 14h à 17h.
Vendredi 20 Mai à 19h00 – Cocktail, Concert et manifestation sur l’histoire de la Musique Populaire, avec musique Live. Entrée 5€ versé entièrement à L’Unicef.
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